Montréal, le retour…

Ben voilà, il faut bien penser à revenir…  Donc une journée de route, poser les valises à l’hôtel, ramener le carrosse, un tour à pied pour revenir à l’hôtel, régler quelques détails avec la réceptionniste, savoir si on peut laisser les valises en “dépôt” demain après-midi, commander le taxi pour l’aéroport,… Important, emprunter un pèse-personne pour voir si nos valises ont engraissé durant le voyage. Ce matin, il faisait assez froid, la bagnole était toute givrée et pas mal d’endroits étaient blancs sur les bords de la route. Les couleurs sont moins en avance ici, il reste encore pas mal de rouge dans les arbres, c’est ce qui a égayé notre voyage. Demain, un tour en ville, aéroport et retour au bercail…

Avec les loups…

Hier soir on a mangé dans notre Atipique, avec vue sur les loups. Après la ballade, on décide d’aller se coucher, il fait nuit et on ne sait pas si on va beaucoup dormir et on veut profiter de se lever tôt pour les revoir un max. 8h25pm, couchés, 10h30pm un premier hurlement, le reste de la meute s’y met aussi, ça fait un drôle d’effet, impressionnant quant on est au milieu des meutes qui se parlent. 3-4 minutes et tout se calme. Re-dodo, 0h20 am, ça recommence… comment je peux enregistrer 4a avec mon phone ? finalement j’active les données et charge une appli, mais le concert est fini. On en aura un autre vers 6h30 am, mais bien moins puissant. Ouf, après une nuit pareille, on se sent tout chose. Revisite aux loups, déjeuner en attendant notre hôte. 9h30 am, il arrive, on passe un moment à l’intérieur, dehors il pleut, il nous explique son parcours, ses expériences avec les loups, on y resterait toute la journée. Il est sacrément intéressant le Gilles. Le moment de nous tester arrive. Parce que c’est les loups et eux seuls qui vont décider s’ils nous veulent ou pas et combien de temps. Les dernières recommandations, ça semble bien parti, les loups sont de nouveau venu à notre rencontre. Après Gilles, on entre dans le parc avec eux, un petit pincement, tout se passe bien, même très bien. Les loups viennent vers nous, se laissent caresser, en redemandent, se mettent debout pour venir nous lécher la figure comme avec leurs congénères, même si nous ne faisons pas partie de la meute. Après la prise de contact, on a la chance de faire un tour dans le parc en compagnie de la troupe qui nous accompagne. Arrêt calins, photos, films, ils viennent repartent, reviennent, je n’avais même pas oser en rêver, un moment magique. Nous sommes tolérés dans leur environnement, mais les règles de la meute subsistent, quelques grognements bien appuyés, nous le rappelle, et quand au voit les crocs de ces gentils loups, on a pas envie de jouer au chaperon rouge. Les bonnes choses ayant une fin, on ressort, se prépare, et reprend la route. Petit arrêt picture devant la maison du père Noël, quand je vous disait qu’on allait vers le nord. La Tuque, notre étape sur le retour, avec un bon wifi.

St-Félicien

Après une bonne nuit dans la réserve indienne, quelques photos dans l’auberge qui regorge de trésor, tous authentiques. c’est le départ pour Girardville, le grande surprise avec les loups. En passant, un arrêt au zoo de St-Félicien. Un zoo en deux parties, une qui se fait à pied avec les animaux dans des parcs et une autre qui se fait dans un “train” où les visiteurs sont en cage. C’est bien pour nous, il n’y a pas trop de monde. Alors le parc en train est très beau, avec des reconstitutions de bâtiments et autres ouvrages d’époque. L’autre partie nous a laisser un sentiment mitigé, certains animaux n’ont manifestement pas assez de place pour pouvoir se mettre au calme. On continue notre périple vers le nord, le paysage change un peu, il y a moins d’arbre, par contre c’est toujours aussi plat. A Girardville on doit demander notre chemin, le gps ne connait pas l’adresse des loups. On passe à coté de la maison du père Noël, pour arrivé au but. Les loups arctiques nous regardent arrivés, ils sont superbes, mi-curieux mi-craintifs. On s’installe et on va faire un tour dans les parcs. Les loups gris sont difficiles à voir, c’est les plus sauvages, on sent qu’ils nous regardent et on en aperçoit dans les fourrés. Les loups arctiques sont moins craintifs, mais tout de même, si on s’approche des grilles, ils filent se cacher à part un qui est plus curieux que craintif, qui s’approche tout doucement. Dans troisième enclos, dès qu’on s’en approche, les loups viennent vers nous et essayent de créer un contact. Comme on a pas reçu d’instructions négatives, on hésite, mais finalement en faisant attention de ne pas leurs laisser assez de place on finit par les laisser nous lécher la main à travers le grillage, tout en leur grattouillant le dos, ils apprécient. Un premier contact en douceur. Une fois la nuit tombée, on refait le tour du parc des loups gris au clair de lune. La sensation n’est pas la même, des ombres claires se déplacent de temps à autre. On finit par surprendre un loup qui dormait près du grillage, tout le monde sursaute. Bonne nuit, à demain…

Les 13 Lunes

Ce matin, comme convenu, c’est déjeuner à 8h30 tapantes, et pas n’importe quel déjeuner, 4 services ! Un déjeuner gastronomique, on en avait jamais eu de pareil jusqu’à maintenant. On jase un peu avec le couple qui avait la chambre d’à coté, jusqu’à ce que Camille s’en mêle et on est parti pour un bon moment de partage. On se découvre une passion commune pour la moto, mais encore mieux, pour “l’indien” (l’Indian pour ceux qui n’auraient pas compris). Et on aurait pu continuer comme ça encore un sacré moment, j’espère que ce n’est que partie remise… Finalement, vers 11h40 on décolle quand même pour Mashteuiatsh, un village améridien. Et alors là,… j’en avait rêvé, et je l’ai fait…   mon premier attrape-rêve ! Avec les explications d’une très gentille amérindienne, un moment exceptionnel. Ce soir, on dort dans une auberge qui date de 1833, avec un vécu qui s’affiche sur les murs et dans toute la maison, je vais demander demain au patron si je peux faire des photos, ça vaut le coup.

La Baie

Une journée de transition vers le Saguenay, quelques belles baies au passage, l’Anse des roches, la baie de Ste-Rose-du-Nord, la baie Ste-Marguerite, enfin la traversée de Chicoutimi (Saguenay) et arrivée à La Baie où on veut réserver un vol en hydravion pour le lendemain. Bizarre, la zone du port est toute fermée par des policiers, et il y a beaucoup de monde qui se ballade dans le secteur. On comprendra plus tard qu’il y a deux gros bateaux dans le port et qu’ils ne laissent pas les voitures aller au port. Il est d’ailleurs sous surveillance douanière. Pour commander nos billets, il faut passer par l’information, qui nous donne un laisser-passer pour le guichet d’air Saguenay. Et là, on pourrait peut-être avoir un vol aujourd’hui si au moins deux autres personnes s’inscrivent, sinon on peut faire un vol privé, mais le tarif n’est pas le même… Je lui laisse mon numéro de tél, il va rappeler si c’est bon. Du coup, on retourne à la boutique amérindienne qu’on a vue en arrivant, ça avait l’air top. On visite un peu, on discute avec le vendeur, qui est aussi créateur. Il y a un superbe petit ours naturalisé en vitrine, je rentrerais bien avec… Durant la discussion, mon tél sonne ! Pour le vol, c’est bon, il faut être 1/2h plus tard devant l’information et il viendra nous chercher. En attendant, on jase toujours avec le couple qui tient la boutique, on parle de l’hébergement qu’on n’a pas, ils connaissent un gîte. Il téléphone et nous réserve la nuit. Après un superbe vol en Beaver sur le Fjord, nous nous rendons au gîte. Pour une surprise, c’est une surprise, et plutôt bonne, c’est retiré au bord du Saguenay, avec une vue magnifique sur le fjord, dans une maison ou tout est de bon goût, tout est assorti, juste merveilleux. On a même droit à une bonne demi-heure de présentation de la maison, de l’endroit, de l’histoire, c’est extra…

Les baleines

On est parti avec le bateau finalement, la blonde de la réception nous a dit hier que ceux qui partaient en zodiak revenaient trempé jusqu’à l’os. Avec la température de ce matin, on n’avait vraiment pas envie d’être trempe en plus.
Après un moment sur le St-Laurent, on commence à voir nos premières baleines, en fait on voit surtout leurs dos, leurs respirations. Le bateau se déplace ensuite sur un autre emplacement où nous “voyons” la grande baleine, de nouveau c’est surtout son souffle, mais ça monte à 6 m quand même. Re-déplacement en compagnie des phoques et ensuite un troupeau de bélugas. Après bientôt 3h, on retourne au port.. On les a vues, pas tout à fait comme sur les images de baleines qu’on voit d’habitude, mais avec le commentaire, on a l’impression d’en savoir un peu plus sur ces mammifères.

Après avoir mangé, on est allé les voir depuis la plage. Un peu de peine à trouver l’endroit qu’on nous avait indiqué, mais on y est finalement arrivé. Un bon moment, voir deux bons moments plus tard, il ne se passait rien… Et puis, en voilà une qui se ballade et passe devant nous, puis une autre, puis encore d’autres et aussi un phoque, deux marsouins, un kayak, des bateaux au loin, des oiseaux qui essayent de piquer un bout de poisson au phoque ! Je vous mets quelques photos, on ne voit pas grand chose, mais c’est vraiment très difficile de les photographier. Déjà, on ne sait jamais où il y a quelque chose qui va sortir, ensuite, le temps de trouver l’endroit avec l’appareil, il n’y a bien entendu plus personne au rendez-vous (j’ai beaucoup de photos d’eau de mer) et si on essaie de les suivre, elles plongent pour un moment… En plus, il faisait un froid d’oie des neiges et un vent à décorner un orignal, au bout d’un moment on est un peu engourdi, ce qui n’arrange rien. Je vous laisse apprécier…

Tadoussac

Journée pluvieuse, depuis le milieu de la matinée. Réveil en couleur avec le lever de soleil sur le Saint-Laurent, départ ensuite pour Tadoussac, où on veut voir pour les billets pour les baleines.

Pour y arriver, il faut traverser le Saguenai, avec le traversier, c’est gratuit… A Tadoussac, on commence par la visite de l’CIMM, le centre d’information sur les mammifères marins. C’est un centre d’étude des mammifères marins, doublé d’un centre d’information. Ça arrive très souvent ici, les collaborateurs des centres sont présents pour donner les informations et répondre aux questions. Après la visite, on se renseigne pour les billets, mais la fille du comptoir nous conseille d’attendre demain pour voir la météo avant de prendre les billets.

Départ direction Sacré-Coeur où nous dormons ce soir, et où nous avons un deuxième rendez-vous avec les ours noirs. Un bout de film avant de prendre un vieux car scolaire, les fameux jaunes, comme dans les films. Après 3-4 min de chemin, 1 min de sentier, on s’installe dans le poste d’observation et ils sont là…

La Malbaie

Départ de Québec, très peu de circulation… Une petite visite à Notre-Dame-de-Beaupré, le Lourdes du coin (pas de miracle pour nous), à voir ce qui est pendu aux pilliers de l’église, ça doit marcher, mais à ce qu’on a vu dans le coin, c’est un peu comme le loto, il y a beaucoup de candidats et peu d’élus. Même le resto du coin est déguisé en édifice religieux, ou l’inverse ?

Cap Tourmente, l’auberge des oies des neiges, avant de partir vers le sud, et justement c’est la période. Selon les spécialistes sur place, il y avait hier environ 41’000 oies ! Sur les kms carrés de la réserve, il y en a à perte de vue, elles s’alimentent surtout de rhizomes, ou racines, des scirpes. Un petit avion suffit a les déranger, et alors, quand une nuées d’oies s’envolent même temps, c’est du grand spectacle.

Ensuite la route jusqu’à La Malbaie, tout semble complet, et comme on a pas réservé, ça devient tendu. C’est là qu’on apprend que c’est l’Action de grâce (Thanksgiving aux US), un férié et donc un long weekend dont les québécois profitent. C’est donc pour ça qu’il y avait si peu de circulation à Québec. Il a fallu chercher un hébergement pour samedi et dimanche, c’est bon à Sacré-Coeur et sur place, deuxième essai pour voir les ours !

Québec 3

Encore une chaude et belle journée. Ce matin, visite de la Citadelle de Québec. Visite guidée et privée, on était que les deux ! parce qu’on était à l’ouverture et qu’on a pris la visite en anglais avec une guide francophone. Un petit tour au musée de la Citadelle et c’est déjà 11h30. Retour par la rue St-Jean, une allée commerciale et l’avenue Cartier, idem.

On se pose un moment avant d’aller croquer un petit morceau, demain, départ vers des paysages plus ruraux. Et les baleines, loups,…

Montmorency

Une nouvelle journée, et oh surprise, la police dans la rue. Je les avais déjà vu hier, mais j’ai pas eu le temps de dégainer l’appareil photo.

Départ pour Montmorency, “la chute” du coin. On a zappé les Niagara Falls, parce que ça nous aurait coûté trop de temps et qu’on ne voulait pas faire que les villes. Pour une belle chute, c’est une belle chute. Beaucoup moins large, mais plus haute que les chutes du Niagara ! Sur le chemin on croise comme dab des asiatiques, je ne sais pas comment ils sont chez eux, mais en tout cas ceux qui voyagent sont souvent des rustres, Dominique a failli se prendre un doigt dans l’œil et il y en a un qui m’a foutu une baffe en enfilant son K-way. Je l’aurais bien balancé dans la chute, mais elle était plus loin…

Dans la foulée on a fait le tour de l’ile d’Orléans, le jardin de Québec, c’est beau, tout est bien rangé, bien tondu, même les fermes sont nickel-chrome. Quelques propriétés au bord du St-Laurent feraient assez envie. Une pancarte pour le resto le Petit Bonheur nous attire, on finira au restaurant de la Plage, le petit bonheur était trop bien caché ou trop petit. Je ne sais pas si on a perdu au change, mais en tout cas c’était excellent, rillettes des deux saumons en première vague, beignets de crabe en principal et tarte aux bleuets comme dessert, excellent. Retour à Québec ville, et il y a toujours autant de travaux. Si les services industriels de chez nous voyaient ce qui se fait derrière notre hébergement, ils en feraient un crise cardiaque. Je vous laisse apprécier. Comme on a mangé un peu tard, ce soir c’est fraises de l’île au sirop d’érable et pomme au sirop d’érable et sirop d’érable en dessert.